Les notions indoor, outdoor et greenhouse renvoient aux 3 principales techniques de culture du CBD. Elles participent à la production en quantités suffisantes de cannabidiol légal de haute qualité et à prix réduit. Elles diffèrent toutefois les unes des autres. Découvrez ce que signifient ces différents termes et en quoi ils consistent.
Le CBD indoor
Si vous entendez parler du CBD indoor, il s’agit là de la variété de cannabidiol cultivée à l’intérieur, généralement dans de grands hangars. La technique de culture indoor est apparue il y a environ une centaine d’années. Bien qu’elle soit récente, elle est de nos jours l’une des plus appréciées des producteurs de chanvre light. Elle fait appel à des connaissances spécifiques qui sont maîtrisées pour la plupart par des producteurs expérimentés. Les cultivateurs novices, quant à eux, peuvent se tourner vers les semences féminisées à autofloraison pour obtenir une récolte de bonne qualité. Celle-ci ne nécessite par ailleurs que peu d’entretien.
La technique de production du CBD indoor permet au cultivateur de maîtriser l’ensemble des procédures de culture, depuis les jeunes plants jusqu’au produit final. Il surveille l’environnement interne et veille également au contrôle précis du taux d’humidité et de la luminosité. Grâce à l’application de ces règles de production, les producteurs obtiennent des bourgeons fermes, de bonne taille et aux saveurs intenses.
Si vous recherchez du cannabis indoor, vous pouvez acheter du CBD suisse dans des CBD shop. Il est cultivé pour la plupart en intérieur. De plus, la production du CBD indoor vous donne la garantie d’un rendement de qualité premium. Cette technique requiert cependant un investissement important et l’usage d’équipements chers et énergivores. Elle est déconseillée aux producteurs amateurs, car la moindre erreur pourrait être fatale à la culture.
Le CBD outdoor
La culture outdoor du CBD fait référence à une technique ancienne, mais qui est encore très utilisée de nos jours. Elle ne nécessite pas l’intervention humaine. Le rendement de la production est fortement influencé par les conditions climatiques. La culture est susceptible d’être de bonne qualité et en quantité suffisante dans les régions chaudes et humides. Les producteurs y récoltent le plus souvent le CBD de type Sativa.
Dans les zones froides, en revanche, c’est le cannabidiol à dominante Indica qui se développe. La récolte finale est composée essentiellement de bourgeons forts, mais de petite taille. En dépit de cela, la saveur n’en est pas pour autant affectée. Les plants sont d’un goût prononcé et intense. Pour ce qui est des fleurs, elles peuvent se présenter en mauvais état, mais les arômes sont conservés de façon intacte et pour une longue durée.
Les eaux pluviales, les nutriments souterrains et les rayons solaires sont les principaux éléments qui entrent dans la production de CBD outdoor. En ce qui concerne le temps de croissance des plants, vous devez compter entre 6 et 8 mois environ avant de voir apparaître les premières fleurs. La production du cannabidiol à l’extérieur est toutefois d’un coût faible par rapport à celui de la culture indoor.
Il vous suffit de mettre les jeunes pousses de cannabis en terre et la nature se charge elle-même de les faire pousser jusqu’à maturité. Cette technique de culture ne requiert l’usage d’aucun matériel et ne nécessite aucune expertise particulière. Vous avez simplement besoin des minéraux, d’un sol fertile, de l’eau et du soleil pour obtenir un rendement estimé entre 500 et 1000 grammes par pied de fleurs. Puisque les cultures de CBD outdoor sont influencées par les conditions météorologiques, la qualité n’est pas toujours parfaite lors de la récolte. Les plantes sont en effet exposées aux intempéries, au manque d’eau, mais également à l’invasion des insectes nuisibles ou ravageurs.
Le CBD greenhouse
Le mode de culture greenhouse fait référence à l’association des techniques indoor et outdoor. Il consiste à éliminer les agressions externes, afin de mieux profiter de l’ensoleillement naturel. Le CBD greenhouse est aussi communément appelé la culture sous serre. Cette technique est moins onéreuse que celle en intérieur et permet une meilleure qualité de la récolte. Ce compromis entre les modes de culture outdoor et indoor aboutit à un rendement optimal.
Pendant la journée, les plants sont illuminés par les rayons naturels du soleil et lorsque vient la nuit, une lumière artificielle prend le relais jusqu’au petit matin. Le principe consiste à faire pousser les plants dans un emplacement contrôlé où règne un microclimat parfaitement sain. Cela favorise le développement des cultures dans un sol naturel, loin des insectes nuisibles et des intempéries climatiques.
C’est dans cet écosystème que poussent des fleurs volumineuses aux saveurs intenses. La culture sous serre permet un rendement moyennement important par rapport à celui de la culture indoor. De plus, elle offre aux producteurs la capacité de contrôler l’aire de culture et l’environnement. Cette technique est écologique, car elle induit une faible empreinte carbone et l’utilisation d’une petite quantité d’engrais.